Avis d'expert : L’immobilier de santé, le nouveau prime ?

Jean-Jacques Olivié, Président d’Euryale Asset Management, décrit une évolution marquante dans le monde de l’investissement immobilier : l’ascension de l’immobilier de santé comme un actif de premier ordre. Historiquement, les bureaux et les commerces occupaient cette position, valorisés pour leur rendement, leur stabilité, et leur liquidité. Toutefois, la conjoncture économique, marquée par des taux d'intérêt élevés et une volatilité accrue, a changé la donne, ouvrant la voie à une nouvelle perception des investissements dans le secteur de la santé.

Une redéfinition du « prime »

Qu'est-ce qu'un actif prime ?

Traditionnellement, un actif prime se caractérise par un emplacement de choix, souvent dans les centres urbains. Ce modèle, bien que pertinent pour les bureaux et commerces, ne suffit plus pour évaluer l’immobilier de santé. Dans ce domaine, c'est la relation entre l'exploitant et l'actif qui devient primordiale, car l’immeuble est souvent le cœur de l’activité, notamment dans les établissements de santé tels que les cliniques et maisons de retraite.

Des baux plus longs, une stabilité accrue

Les baux dans l’immobilier de santé sont souvent de longue durée, atteignant jusqu’à 30 ans en Europe, ce qui assure une stabilité rare, même dans un marché volatile. Cette particularité confère à l’immobilier de santé une résilience inégalée face aux crises économiques.

L’immobilier de santé : un actif résilient

Une résistance éprouvée aux crises économiques

Les investissements dans les SCPI spécialisées en immobilier de santé, comme la SCPI Pierval Santé d'Euryale, illustrent bien cette solidité. Durant les récentes crises, notamment celle du Covid-19 et la hausse des taux d’intérêt, ces actifs ont démontré une forte capacité de résistance, avec peu ou pas de dévalorisation. Les investisseurs apprécient cette stabilité, particulièrement en période de turbulences économiques.

Un besoin croissant et des perspectives démographiques

Les dynamiques démographiques, telles que le vieillissement de la population, renforcent la demande pour des établissements de santé adaptés. En conséquence, l’immobilier de santé est porté par une demande structurelle qui permet une certaine pérennité à long terme.

L’évolution vers un actif défensif

Il y a quelques années, l’immobilier de santé était encore perçu comme une simple diversification pour les investisseurs. Avec les crises successives et l'augmentation des taux, ce secteur est désormais considéré comme un actif défensif, offrant une stabilité recherchée par les investisseurs.

Une classe d'actifs défensifs et alternatifs

L'immobilier de santé ne se contente plus d'être une niche. Il est désormais reconnu comme un pilier de stabilité dans un portefeuille diversifié. Pour les SCPI, ce secteur représente une alternative précieuse face aux risques des marchés plus traditionnels.

Conclusion

Aujourd’hui, l'immobilier de santé répond aux exigences de stabilité et de résilience que recherchent de nombreux investisseurs. Les SCPI spécialisées dans ce domaine, telles que Pierval Santé, illustrent cette transformation. Face aux incertitudes économiques, cet actif devient le nouveau standard, apportant aux investisseurs une combinaison de performance et de sécurité inédite.

En somme, l'immobilier de santé redéfinit le concept de prime, non pas par l'emplacement géographique, mais par la qualité de sa gestion et sa capacité à répondre aux défis démographiques actuels.

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