ĂTRE RECONTACTĂ(E)
ConformĂ©ment Ă la loi « informatique et libertĂ©s » du 6 janvier 1978 modifiĂ©e en 2004, vous bĂ©nĂ©ficiez dâun droit dâaccĂšs et de rectification aux informations qui vous concernent, que vous pouvez exercer en vous adressant Ă MeilleureSCPI.com - Service Informatique et LibertĂ© 62 rue Brancion, 75015 Paris ou Ă information [arobase] meilleurescpi [point] com
âExcellentâ, 150 avis
Le marchĂ© de lâinvestissement immobilier non cotĂ© en France : une Ă©tude EY-ASPIM
L'ASPIM (Association des SociĂ©tĂ©s de Placement Immobilier) en collaboration avec Ernst & Young a lancĂ© la premiĂšre Ă©tude socio-Ă©conomique des fonds dâinvestissement immobilier non cotĂ©s. Nous vous proposons aujourdâhui de dĂ©couvrir les grandes rubriques de cette Ă©tude sur âlâinvestissement immobilier, une dynamique au service des territoiresâ.
ĂTUDE EY : LES FONDS DâINVESTISSEMENT IMMOBILIERS NON COTĂS CONTRIBUENT Ă LA CRĂATION DE RICHESSE NATIONALE
La premiĂšre dimension de cette crĂ©ation de richesse nationale est lâapport dâemploi. En effet, dans la mesure oĂč le marchĂ© de lâimmobilier non-cotĂ© investit plus de 3,3 milliards dâeuros par an (2018), cela fait de lui un acteur majeur de lâĂ©conomie nationale.
Son empreinte est dâailleurs plurisectorielle : il puise sa force dans la diversification. La rĂ©partition de son parc immobilier en fonction de la typologie dâactif est de plus en plus Ă©parse. On voit Ă©merger de nombreuses nouvelles typologies comme le secteur de la SantĂ© qui reprĂ©sente aujourdâhui plus de 4 % des investissements, les ActivitĂ©s et Logistique 11,7 %, les Logements 3,3 %, les HĂŽtels et Loisirs 3,1 %. Mais cela ne se fait pas pour autant au dĂ©triment des typologies historiques de Bureaux et Commerces qui reprĂ©sentent respectivement certes seulement 18,5 % et 18,2 % du patrimoine global, mais cette perte survient seulement en proportion, pas en surface globale. Câest seulement dĂ» Ă la valeur globale dâinvestissement annuelle de lâimmobilier non cotĂ© qui connaĂźt un boom ces derniĂšres annĂ©es.
LâĂšre de la 4Ăšme rĂ©volution industrielle, celle qui a vu naĂźtre lâintelligence artificielle, lâimpression 3D, la rĂ©alitĂ© virtuelle, la blockchain, etc. est en train de mĂ©tamorphoser le marchĂ© du travail et les investisseurs immobiliers ne sont pas en reste. Ainsi, au mĂȘme titre que le marchĂ© du travail, lâinvestissement immobilier locatif est plus que jamais un travail dâanticipation et de flexibilisation. Puisque leurs intĂ©rĂȘts convergent, les investisseurs immobilier non-cotĂ©s ont une obligation tacite dâaccompagner cette transition.
En effet plus de 60 % des entreprises souhaitent ĂȘtre aidĂ©es par les nouvelles technologies dans la gestion des bĂątiments et le Facility Management. Ces investisseurs particuliers logent Ă eux seuls plus de 42 % des entreprises locataires.
Si lâun va bien lâautre excelle, ainsi en 2018, les dĂ©penses dâinvestissement et dâentretien de cette filiĂšre non cotĂ©e ont permis de crĂ©er ou de maintenir 43 000 emplois en France. Les investisseurs en sont dâailleurs conscients puisque 90 % des investissement de ce secteur non cotĂ©s se font Ă destination de la France, contre 44 % dans les fonciĂšres cotĂ©es.
ĂTUDE EY : UN SECTEUR PARTENAIRE DE LONG TERME DES TERRITOIRES
Les actifs dĂ©tenus par les fonds dâinvestissement immobilier ne suivent plus une logique destructrice macrocĂ©phale autour des mĂ©tropoles les plus dynamiques. Au contraire, les acteurs actuels ont compris que la rentabilitĂ© ne se trouve plus exclusivement dans ces rĂ©gions. Plus de 53 % du parc immobilier se situe en rĂ©gion, cela en fait donc un acteur majeur de la dĂ©centralisation et du rĂ©Ă©quilibrage de lâamĂ©nagement du territoire au mĂȘme titre que lâĂ©tat et les acteurs locaux. Un exemple clair est celui de la RĂ©gion PACA oĂč 34 % des actifs dĂ©tenus par les SCPI sont localisĂ©s hors des mĂ©tropoles de Marseille, Aix-en-Provence, Nice et Toulon.
En outre, lâĂ©tude le prĂ©cise bien, les dirigeants interrogĂ©s se disent enclins Ă accompagner le dĂ©veloppement des nouveaux quartiers dâaffaires mixtes des mĂ©tropoles rĂ©gionales.
CĂ©dric Roussel, DĂ©putĂ© de la 3Ăšme circonscription des Alpes-Maritimes, en est certain, les fonds dâinvestissement immobilier ont une âinfluence significative sur le dĂ©veloppement et lâattractivitĂ© Ă©conomiqueâ. En âstimulant la constructionâ, promouvant cet âancrage territorialâ durable et gardant cette dimension âsocialementâ utile, il nous indique que ceux-ci sont devenus des âinterlocuteurs de confianceâ auprĂšs des collectivitĂ©s.
En outre, un autre apport positif induit par cette stratĂ©gie reste encore celui de lâapport fiscal aux collectivitĂ©s locales. En effet, rien quâen 2018, plus de 1,8 milliards dâeuros de taxes et impĂŽts ont Ă©tĂ©s collectĂ©s grĂące aux fonds dâinvestissement. Le cercle vertueux nâest dĂšs lors plus Ă dĂ©montrer.
ĂTUDE EY : DES ENTREPRISES AU COEUR DE NOMBREUX DĂFIS SOCIĂTAUX ET ENVIRONNEMENTAUX
Les vertus sociales que drainent les actions des investisseurs immobiliers non cotĂ©s ne sâarrĂȘtent pas lĂ , ils sont en phase avec les enjeux du monde actuel et comptent bien initier des changements en ce sens. Une des grandes actions qui le dĂ©montre est celle de la mise en oeuvre du label dâĂ©tat âISR Immobilierâ qui devrait voir le jour en cette fin dâannĂ©e 2019. Il devrait permettre la valorisation, sur critĂšres environnementaux et sociĂ©taux, des actions socialement vertueuses de la part des fonds de placement Ă leur Ă©chelle paneuropĂ©enne. On peut en ĂȘtre sĂ»r, la demande suit puisque plus de 63 % des français accordent une place importante Ă ces impacts sociĂ©taux dans leurs dĂ©cisions de placement.
Top 3 des dĂ©fis mondiaux auxquels lâinnovation dans la filiĂšre immobiliĂšre doit rĂ©pondre
Source : Ătude EY
Tout dâabord intĂ©ressons-nous Ă cette logique environnementale et les idĂ©es reçues qui lui sont affĂ©rentes. Non, lâinvestissement vert nâest pas antinomique avec rentabilitĂ© Ă©conomique puisque cette augmentation de coĂ»t fixe en ajout de travaux amĂšne une rĂ©duction considĂ©rable des coĂ»ts variables en consommation long-terme. Comme lâindique Ă juste titre un investisseur adhĂ©rent de lâASPIM, ânous parvenons Ă rĂ©duire de 40 % la consommation Ă©nergĂ©tique de nos immeubles huit ans aprĂšs leur acquisitionâ. Il ne sâagit donc pas seulement dâune dĂ©marche philanthropique mais aussi compĂ©titive. Dâautant plus quâaujourdâhui, les effets pernicieux de la dĂ©pendance aux ressources non-renouvelables comme le pĂ©trole ne sont plus Ă dĂ©montrer.
En ce qui concerne la dimension sociale ce label fait Ă©cho Ă une demande grandissante. Ătablissements de santĂ©, crĂšches, rĂ©sidences Ă©tudiantes, rĂ©sidences seniors, les investisseurs immobiliers non cotĂ©s se positionnent de plus en plus comme des architectes de la vie quotidienne des populations, tout au long de leurs vie. Entre 2013 et 2018, la valeur du parc dâĂ©tablissements hĂŽteliers et de loisirs dĂ©tenus par ceux-ci a triplĂ©. Dâailleurs lâĂ©tat a bien compris lâutilitĂ© certaine de cette synergie positive puisquâil promulgue des lois comme le dispositif Malraux permettant le dĂ©sengorgement des zones tendues et lâinhibition de lâaugmentation des loyers dans ces zones au travers de vĂ©hicules dâinvestissement privĂ©s nouveaux comme les SCPI fiscales.
ĂTUDE EY : LES FONDS DâINVESTISSEMENT IMMOBILIERS NON COTĂS FRANĂAIS PARMI LES LEADERS EN EUROPE
La France est le second marchĂ© europĂ©en des fonds non cotĂ©s derriĂšre lâAllemagne et le deuxiĂšme marchĂ© en terme de croissance dâencours derriĂšre le Luxembourg. Cependant si lâon pondĂšre ces deux indicateurs, cela fait de la France le marchĂ© le plus dynamique et attractifs dâEurope. Ainsi, sur la pĂ©riode 2013 Ă 2018, lâactif brut des SCPI et OPCI a plus que doublĂ© (+ 141 %). Câest donc tout naturellement que ces vĂ©hicules français se placent en acteur-clĂ© de lâeuropĂ©anisation des investissements. En outre, entre ces mĂȘmes annĂ©es 2013 et 2018, la part des actifs dĂ©tenus par les fonds français hors du territoire mĂ©tropolitain a Ă©tĂ© multipliĂ© par 5.
Cette stratĂ©gie prĂ©sente en effet un potentiel de crĂ©ation de valeur non nĂ©gligeable qui se manifeste sous trois avantages interdĂ©pendants. Le premier dĂ©coule de la saturation long-terme du marchĂ© français de lâinvestissement immobilier, lâopportunitĂ© paneuropĂ©enne se prĂ©sente donc comme un potentiel de rĂ©serve dâactifs plus large, en particulier dans certains pays oĂč les fonds dâinvestissement immobiliers sont historiquement peu prĂ©sents (Croatie, RĂ©publique TchĂšque, etc.). Le second, liĂ© au premier, provient de la quantitĂ© croissante des collectes qui peut, Ă terme, dĂ©passer la demande effective en immobilier. Enfin, le dernier est celui de la mutualisation des risques grĂące Ă la diversification gĂ©ographique.
CONFĂRENCE ASPIM : TABLE RONDE RĂUNISSANT LES PRINCIPALES PARTIES PRENANTES DU PROJET
Pour accompagner la publication de lâĂ©tude, lâASPIM a dĂ©cidĂ© dâorganiser une confĂ©rence afin de donner la parole Ă Ernst & Young pour nous prĂ©senter son Ă©tude mais il en a aussi profitĂ© pour rĂ©unir des acteurs clĂ©s de chaque parties prenantes du secteur afin dâouvrir le dĂ©bat sur les intĂ©rĂȘts et prĂ©occupations de chacun. Il rĂ©unissait autour de la table un investisseur immobilier non cotĂ© en la personne de Sigrid Duhamel, prĂ©sidente du directoire BNP Paribas REIM France et un utilisateur majeur de ces biens en location aux exigences pointues : Jacques Pierre, directeur immobilier du Groupe Airbus. Mais il y avait aussi un acteur public de lâamĂ©nagement territorial français : Hugues Parant, directeur gĂ©nĂ©ral dâEPA EuromĂ©diaterranĂ©e. Et enfin un acteur du lobbying pour la transformation des secteurs de lâimmobilier et de la construction en faveur de lieux de vie accessibles Ă tous : Robin Rivaton, directeur gĂ©nĂ©ral chez Real Estech.
De ce dialogue en est ressortis une conscientisation nouvelle de la convergence des intĂ©rĂȘts de chacun. Tous les acteurs en sont conscients, cette phase charniĂšre de mutation sociĂ©tale profonde du secteur de lâimmobilier devra se faire ensemble ou ne pas se faire. La compĂ©titivitĂ© internationale de ces acteurs français devra passer par de la communication en vue de crĂ©er des synergies de dĂ©veloppement entre chacuns dâeux.
Ă lire Ă©galement :
Amundi Immobilier: 30 ans Ă la tĂȘte de la SCPI L'Oustal
Ă propos de lâauteur
Jonathan Dhiver
J'ai fondé MeilleureSCPI.com, Meilleur-GF.com, Meilleur-GFV.com, et Epargne-Mensuelle.com. J'adore tout ce qui touche à l'épargne, l'éducation financiÚre, et la fixation d'objectifs. Je pense qu'une des clés est de mettre de l'argent de cÎté dÚs le début du mois. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me contacter (via le formulaire de contact) !