L’ASPIM publie une étude sur le patrimoine des SCPI en régions

L’ASPIM analyse le patrimoine détenu par des SCPI dans 4 principaux territoires régionaux

Dans le cadre de sa mission de sensibilisation de l’impact économique des fonds non cotés en France L’ASPIM (Association Française des Sociétés de Placement Immobilier) a initié en 2019 une série de rencontres en régions avec les responsables politiques, patronaux locaux et la presse locale afin de sensibiliser à la contribution économique des fonds immobiliers non cotés (SCPI, OPCI et autres FIA par objet) dans leurs régions. 

Grâce à une collaboration avec MeilleureSCPI.com sur les données immobilières, l’ASPIM a ciblé et analysé 4 régions françaises fortement marquées par un ancrage des SCPI : le Pays de la Loire, les Hauts-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Les chiffres-clés des régions étudiées

Source : ASPIM/MeilleureSCPI.com

L’étude met en avant l’attractivité de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour les investisseurs, qui représente 40 % des unités locatives sur l’ensemble des 4 régions présentes dans l’échantillon. La région PACA, malgré une superficie plus de deux fois inférieure, recense un nombre record de 92 SCPI ayant investi sur son territoire.

Un maillage territorial des SCPI au service de l’emploi en régions

Les SCPI ont pour effet de dynamiser l’économie dans les territoires où elles vont développer une offre immobilière. En 2019, on estime que près de 138 000 emplois sont hébergés au sein des actifs des SCPI de ces 4 régions. La typologie d’actif de “bureaux” représentant plus de deux tiers des investissements des SCPI, elle génère également 81 % de ces emplois. Les actifs de commerces ont eux accueilli 15 482 emplois. Les biens de logistique et les établissements de santé sont générateurs chacun de 3 % du nombre total de ces emplois. Les métiers de l’hôtellerie sont représentés pour moins d’1%.

Une implantation dans les grandes métropoles régionales poussée par la prédominance des actifs de bureaux

Le bureau étant la classe d’actif largement privilégiée par les SCPI, 73 % du patrimoine des SCPI est implanté dans l’une des 9 métropoles régionales présentes dans l’échantillon (dont les 3 plus importantes sont Lyon, Lille et Marseille-Aix). En effet, cette typologie d’actif se retrouve à 89 % dans les zones dynamiques, les plus densément peuplées, qui sont les grandes villes régionales.

Cependant, les autres classes d’actif sont marquées par une indépendance vis-à-vis des grandes métropoles. Les commerces sont localisés pour 55 % d’entre eux (en surface) en dehors de ces métropoles. Les hôtels et les actifs de loisirs ne sont majoritairement pas implantés en métropole (84 % des surfaces) et les établissements de santé sont quant à eux situés à 57% dans les métropoles.