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Une reprise significative de lâinvestissement en 2015
1e trimestre 2015 : une reprise de lâinvestissement en immobilier dâentreprise
AprĂšs six annĂ©es difficiles pour lâimmobilier dâentreprise, lâannĂ©e 2015 semble confirmer la reprise des investissements, amorcĂ©e lâan passĂ©, avec 4,6 M⏠engagĂ©s au premier trimestre, en hausse de 7 % sur un an, selon une Ă©tude de BNP Paribas REM. Ces bons chiffres, qui tiennent notamment Ă des acquisitions majeures rĂ©alisĂ©es par des fonds dâinvestissements, sâexpliquent plus gĂ©nĂ©ralement par des prĂ©visions macroĂ©conomiques plus optimistes et par la baisse drastique des rendements des actifs sans risque occasionnĂ©e par le plan de la BCE. Revenons sur les traits marquants de lâinvestissement en immobilier dâentreprise en France, avant de faire un point sur les bureaux et les entrepĂŽts.
La reprise des investissements est significative au premier trimestre 2015
AprĂšs trois annĂ©es de stagnation avec des montants avoisinant les 18 MdâŹ, lâannĂ©e 2014 a marquĂ© le retour en grĂące de lâimmobilier dâentreprise auprĂšs des investisseurs. Le premier trimestre de cette annĂ©e confirme cette reprise avec 4,6 Md⏠engagĂ©s, trĂšs majoritairement Ă Paris et en Ile-de-France (83 %). On dĂ©nombre douze opĂ©rations Ă plus de 100 MâŹ, dont une acquisition par le fonds souverain dâAbu Dhabi pour 477 MâŹ.
Les bureaux restent, de par leur liquiditĂ©, les actifs les plus prisĂ©s. Ils reprĂ©sentent 73 % du volume total des investissements (3,5 MdâŹ), contre 19 % pour les commerces, 2 % pour la logistique et 1 % pour les locaux dâactivitĂ©. Les investisseurs, dans une optique de diversification, continuent Ă investir dans les services (215 MâŹ) mĂȘme si les volumes ont dĂ©clinĂ© de maniĂšre significative par rapport aux deux derniĂšres annĂ©es.
Les acquĂ©reurs sont principalement des fonds dâinvestissement (46 %). Viennent ensuite les assureurs et mutuelles, Ă hauteur de 18 %, et les SCPI, qui maintiennent une part de 16 % des volumes investis. Plus de la moitiĂ© des volumes provient dâinvestisseurs français.
La croissance de ces investissements sâexplique surtout par le plan de rachat massif de la BCE. Celui-ci, en assĂ©chant le marchĂ© des obligations dâEtats, provoque une baisse des taux de rendement des actifs sans risque, ce qui reporte les liquiditĂ©s sur les actifs immobiliers, moins risquĂ©s que les actions. La prime de risque immobiliĂšre â la diffĂ©rence entre le rendement des actifs immobiliers et celui des titres sans risque â sâĂ©lĂšve Ă 350 points de base, avec des rendements prime* de lâordre de 4 % Ă Paris, 5,5 % en province et plus de 6 % en deuxiĂšme couronne. La hausse de la demande devrait nĂ©anmoins se traduire par un tassement des rendements sur lâannĂ©e, qui pourrait reprĂ©senter jusquâĂ 25 points de base.
Les entrepĂŽts reprĂ©sentent une faible proportion de lâinvestissement total mais bĂ©nĂ©ficient du retour de la croissance Ă©conomique
Le volume total placĂ© en entrepĂŽts a nettement augmentĂ© par rapport Ă 2014 pour atteindre 700 000 m2, soit une hausse de 39 %, en Ile-de-France comme en province. Cette tendance sâexplique notamment par lâamĂ©lioration de la situation macroĂ©conomique grĂące Ă la baisse des prix du pĂ©trole, la dĂ©prĂ©ciation de lâeuro et la politique monĂ©taire accommodante de la BCE. Le marchĂ© est toujours dominĂ© par les distributeurs, qui ont effectuĂ© les transactions les plus nombreuses et les plus importantes, et les actifs les plus apprĂ©ciĂ©s restent les entrepĂŽts de classe A**.
Les loyers connaissent des disparités importantes selon la situation géographique : ils se situent entre 54 ⏠et 55 ⏠par m2 en région parisienne, et entre 42 ⏠et 46 ⏠par m2 dans les marchés dynamiques de province. Les loyers des entrepÎts de classe A restent stables mais relativement bas comparés aux valeurs historiques, ce qui laisse prévoir une hausse dans les mois à venir.
Avec respectivement 90 M⏠et 46 M⏠dâinvestissements, les entrepĂŽts et locaux dâactivitĂ© ne reprĂ©sentent que 2 % et 1 % du volume total des investissements en immobilier dâentreprise. Le repli est significatif par rapport Ă lâan dernier : - 70 % pour les entrepĂŽts, - 60 % pour les locaux dâactivitĂ©. Ces chiffres sont nĂ©anmoins Ă relativiser au vu des nĂ©gociations actuelles qui pourraient donner lieu, en cours dâannĂ©e, Ă des transactions importantes. De leur cĂŽtĂ©, les rendements, qui atteignent 6,5 % en Ile-de-France, vont probablement se tasser en cours dâannĂ©e en raison de lâafflux de liquiditĂ©s.
Les bureaux constituent toujours la classe dâactifs prĂ©fĂ©rĂ©e des investisseurs mais les volumes dĂ©clinent en Ile-de-France
Si les investissements dans les bureaux ont Ă©tĂ© particuliĂšrement dynamiques ce trimestre, le marchĂ© francilien a affichĂ© une baisse significative des volumes commercialisĂ©s, avec 370 000 m2, soit un tiers de moins que la moyenne des cinq derniĂšres annĂ©es. Ce repli sâexplique principalement par le retrait des grandes surfaces (- 54 % pour les surfaces de plus de 5 000 m2) ainsi que des petites et moyennes surfaces, qui enregistrent une diminution de 7 %. A lâinverse, les surfaces infĂ©rieures Ă 2000 m2 confortent leur part avec une croissance de 4 % des surfaces commercialisĂ©es.
Paris continue de représenter plus de la moitié des transactions (56 %). Le quartier central des affaires (QCA) reste stable tandis que les quartiers hors QCA enregistrent une progression de 34 %.
Lâoffre Ă un an, avec 4,94 millions de m2, demeure relativement stable depuis 2013. La faiblesse des offres en chantiers et lâimpact nĂ©gatif des performances Ă©conomiques de lâan passĂ© pĂšsent sur lâoffre de bureaux, ce qui est susceptible de crĂ©er des tensions notamment dans quelques quartiers de la capitale. Le taux de vacance, quant Ă lui, varie de 5 % Ă Paris intra-muros Ă 15 % dans le Croissant Ouest.
La reprise de lâĂ©conomie, qui semble dĂ©sormais confirmĂ©e, devrait contribuer Ă redynamiser le marchĂ© des bureaux avec la crĂ©ation probable de 15 000 emplois en Ile-de-France.
* Le taux de rendement prime correspond à la plus basse rentabilité observée dans une période définie hors valeurs aberrantes.
** Les entrepĂŽts sont classĂ©s en catĂ©gories selon leurs caractĂ©ristiques. Les entrepĂŽts de classe A sont dits « de haute fonctionnalitĂ© », câest-Ă -dire quâils offrent les meilleures performances en termes de hauteur, dâaire de manĆuvre ou encore de rĂ©sistance au sol.
Les points importants pour la SCPI AEW Diversification Allemagne | ||
Type de support
SCPI
Société Civile de Placement Immobilier |
Catégorie Bureau SCPI de rendement | Minimum de souscription 5 parts 902.00 ⏠|
SCPI AEW Diversification Allemagne |
Ă propos de lâauteur
Jonathan Dhiver
J'ai fondé MeilleureSCPI.com, Meilleur-GF.com, Meilleur-GFV.com, et Epargne-Mensuelle.com. J'adore tout ce qui touche à l'épargne, l'éducation financiÚre, et la fixation d'objectifs. Je pense qu'une des clés est de mettre de l'argent de cÎté dÚs le début du mois. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me contacter (via le formulaire de contact) !