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Impact du e-commerce sur l'immobilier commercial
Les centres commerciaux Ă lâĂ©preuve du e-commerce : sâadapter pour survivre
Je pense que toute la consommation rationnelle va passer sur internet. Il ne restera de consommation physique que de lâirrationnel, câest-Ă -dire du plaisir, de lâĂ©motion, de la spontanĂ©itĂ© [...]
Guillaume Poitrinal, ancien président - directeur général d'Unibail-Rodamco le 24 octobre sur BFM Business.
Ces mots de lâancien PDG dâun leader français du secteur prennent tout leur sens quand on voit les trĂ©sors dâingĂ©niositĂ© des propriĂ©taires de centres pour rĂ©sister Ă la vague du e-commerce, qui transforme profondĂ©ment le secteur. Le dernier rapport du cabinet Cushman & Wakefield sur ce sujet dresse un pronostic sans appel : « survival of the fittest », il faudra sâadapter au e-commerce ou voir son activitĂ© pĂ©ricliter. Selon lâĂ©tude, 68% des propriĂ©taires de centres europĂ©ens voient lâe-commerce comme le facteur qui impacte le plus le marchĂ©. Ils cherchent aujourdâhui Ă reprendre la main en transformant leur offre de services et leur business model.
Un impact différent selon les types de centres, qui remodÚle le marché
Tous les centres ne sont pas Ă©gaux face Ă lâimpact du e-commerce. Pour les propriĂ©taires interrogĂ©s, les centres les plus exposĂ©s Ă la montĂ©e du commerce en ligne sont les centres de taille intermĂ©diaire (de 10000 Ă 25000 m2), alors que les centres de proximitĂ© et les grands centres limitent cette exposition.
Les centres de proximitĂ© devraient rĂ©ussir Ă rĂ©sister, dâautant plus que les centre-ville sont les emplacements qui garantissent le plus de chances de succĂšs Ă une installation. Le centre commercial adaptĂ© au e-commerce se veut plus urbain, plus social et plus divers dans son offre de services (en particulier de restauration, insensible directement au commerce en ligne).
Les grands centres sont quant Ă eux les gagnants du e-commerce et seront amenĂ©s Ă dominer le marchĂ©. Pour peu quâils constituent une destination attractive pour toute la famille, ils prĂ©sentent le potentiel dâadaptation au e-commerce le plus important, via lâinvestissement dans des Ă©quipements technologiques ou lâadaptation de leur logistique aux nouvelles habitudes des consommateurs.
Une offre qui essaie de sâadapter aux changements du numĂ©rique
Dans ce contexte peu favorable, les centres cherchent Ă tirer leur Ă©pingle du jeu sur deux plans majeurs : la modification du mix locatif et lâamĂ©lioration de lâexpĂ©rience du consommateur. Ces changements sont de nature Ă modifier le positionnement et le business model de certains centres, mais aussi Ă demander des investissements de modernisation et de transformation (zones de restauration, Ă©crans, wifi, sites internet...) consĂ©quents.
Le premier changement privilĂ©giĂ© par les propriĂ©taires de centres pour survivre au dĂ©veloppement du e-commerce est lâadaptation du mix locatif, qui sâoriente vers des activitĂ©s qui y sont le moins sensibles, comme les commerces de bouche. Il existe une rĂ©elle demande des centres pour des enseignes alimentaires aux concepts innovants qui peuvent, en offrant une expĂ©rience agrĂ©able, attirer et fidĂ©liser les clients en crĂ©ant des conditions propices Ă lâachat. Ces enseignes, en retour, recherchent des conditions locatives plus avantageuses et flexibles que par le passĂ©.
Il en va de mĂȘme pour la modernisation de lâoffre de services des centres, qui se doit dâĂȘtre efficace pour conserver ses locataires et justifier des loyers de plus en plus renĂ©gociĂ©s Ă la baisse. Les centres ont bien engagĂ© le virage digital dans leur offre en offrant aux consommateurs des services adaptĂ©s Ă leurs pratiques : Ă©crans interactifs, site dâachat en ligne, Wi-Fi offert et applications pour smartphones figurent parmi les choix les plus populaires. Les centres souhaitent ainsi suivre la tendance de certains de leurs locataires les plus avancĂ©s, et prĂ©voient de rĂ©aliser des investissements logistiques importants pour sâadapter Ă leurs nouvelles pratiques de vente comme le click-and-collect (achat en ligne et retrait en magasin).
Dans son rapport sur le e-commerce, le cabinet JLL (Jones Lang LaSalle) précise que ces deux formes de commerce permettent un enrichissement réciproque : le site Internet, désormais indispensable, sert de vitrine à l'enseigne et permet de renforcer son attractivité, la majorité des consommateurs utilisant Internet pour comparer les offres ou repérer un produit et concrétisant leur achat en magasin ; mais le magasin permet alors aux consommateurs d'essayer un produit et facilite les éventuels échanges.
De profondes modifications dans les relations propriétaire-locataire à attendre
On constate en revanche que la transformation digitale amorcée peine à se concrétiser du cÎté des locataires des centres, avec un business model qui peine à changer.
Les prix actuels sont sous pression, de nombreux locataires voyant leur chiffre dâaffaires au m2 chuter. Les nouveaux baux sont dans lâensemble moins chers, plus courts, et plus flexibles, car lâimpact du e-commerce nâest pas encore totalement stabilisĂ© et pris en compte. Les efforts des propriĂ©taires de centres pour trouver des locataires stables et attractifs devront donc sâintensifier, les cycles devenant plus cours. Les « concepts stores » et « pop-up stores » Ă durĂ©e trĂšs courte deviennent de plus en plus courants.
Dans cet environnement, on peut donc sâattendre Ă des changements plus structurels dans les baux commerciaux, pour lâinstant en dĂ©bat. De nombreux acteurs suggĂšrent de mettre fin Ă la focalisation unique sur le chiffre dâaffaires/m2 pour y intĂ©grer les ventes en ligne, dâautres services (site web, logistique...) ou mĂȘme une logique de magasin « showroom » pour la vente en ligne.
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Ă propos de lâauteur
Jonathan Dhiver
J'ai fondé MeilleureSCPI.com, Meilleur-GF.com, Meilleur-GFV.com, et Epargne-Mensuelle.com. J'adore tout ce qui touche à l'épargne, l'éducation financiÚre, et la fixation d'objectifs. Je pense qu'une des clés est de mettre de l'argent de cÎté dÚs le début du mois. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me contacter (via le formulaire de contact) !