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Etude Deloitte : bonne nouvelle pour les SCPI bureaux!
Etude Deloitte: stabilité des locataires de bureaux
Alors que lâinvestissement dans le commerce est prĂ©fĂ©rĂ© Ă lâinvestissement de bureaux, lâĂ©tude rĂ©alisĂ©e par lâagence Deloitte nous montre que lâimmobilier de bureaux se porte bien et que de nombreux leviers sont encore Ă saisir !
LâĂ©tude nous dĂ©crit le comportement des locataires de bureaux en France, durant lâannĂ©e 2013 et nous Ă©claire particuliĂšrement sur trois points : la durĂ©e dâengagement, le taux de libĂ©ration des locaux et la renĂ©gociation des loyers. De bonnes nouvelles peuvent en ĂȘtre tirĂ©es pour les SCPI de bureaux (sociĂ©tĂ© civile de placement immobilier).
La durĂ©e dâengagement
Selon lâĂ©tude, la durĂ©e dâengagement continue sa progression, notamment pour les loyers significatifs et se gĂ©nĂ©ralise Ă lâensemble du marchĂ©. La tendance actuelle Ă vouloir optimiser ses coĂ»ts et sĂ©curiser ses revenus futurs, en contrepartie de mesures dâaccompagnement importantes proposĂ©es par les bailleurs (franchise, loyers Ă paliersâŠ) se confirme. Les durĂ©es moyennes dâengagement ferme croissent et atteignent 4,5 annĂ©es en 2013 (+ 12%), dans le cadre de la signature de nouveaux baux. Le bond rĂ©alisĂ© par les engagements fermes de 9 ans est significatif. Il est aussi important de noter une tendance Ă une personnalisation Ă©levĂ©e des durĂ©es et Ă la sortie du schĂ©ma traditionnel 3-6-9 (qui correspond dĂ©sormais Ă moins de 50% des baux). Pour certains grands locataires, reprĂ©sentants de gros loyers, lâengagement de moins de 6 ans est privilĂ©giĂ©, ce qui fait baisser la moyenne pondĂ©rĂ©e par les loyers (6,4 Ă 5,9%). Ce nâest pas tant lâĂ©conomie Ă court terme (en raison de mesures dâaccompagnement), que la recherche de flexibilitĂ© qui les anime (ou dâanticipation potentielle de reprise de la croissance?).
Dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les durĂ©es dâengagement sont fonction de la surface: les plus grandes sâengagent pour plus longtemps.
Tous les secteurs sont concernĂ©s par cet allongement des durĂ©es dâengagement (les secteurs Croissant Ouest - La DĂ©fense, les 1e et 2e couronnes, ains que les rĂ©gions), exceptĂ© Paris QCA et Paris, pour qui les durĂ©es restent relativement stables.
Taux de libération
Le taux de libĂ©ration moyen des locaux a fortement baissĂ© pour atteindre 6% en 2013 (-40% par rapport Ă 2012). Ceci est en cohĂ©rence avec lâĂ©volution gĂ©nĂ©rale du marchĂ© et la forte volontĂ© de stabilitĂ© des locataires (cf. allongement de la pĂ©riode dâengagement ferme). Nous retrouvons les taux de libĂ©ration les plus forts aux Ă©chĂ©ances triennales et avant le terme du bail. MalgrĂ© une hausse sensible du taux de libĂ©ration lors de la premiĂšre Ă©chĂ©ance triennale, 13% (en raison dâopportunitĂ©s de baisse des loyers faciaux sur certains secteurs quâont su saisir certains locataires), le taux de libĂ©ration nâest que de 2% autrement.
Une corrĂ©lation existe entre surface et taux de libĂ©ration: plus la surface louĂ©e est grande plus le taux de libĂ©ration est faible (sauf pour certaines grandes surfaces). Une diminution du taux de libĂ©ration est Ă remarquer dans lâensemble des secteurs (notamment les secteurs Croissant Ouest - La DĂ©fense et RĂ©gions), malgrĂ© une lĂ©gĂšre hausse pour Paris QCA et la 1e couronne (expliquĂ©e par un taux exceptionnellement bas en 2012).
Renégociations
En 2013, les baux ne faisant lâobjet dâaucune nĂ©gociation restent largement majoritaires (73%). Sâil les baux sont renĂ©gociĂ©s, ils le sont davantage aux triennales (43% Ă 3 ans et 33% Ă 6 ans) et en fonction de lâindice ICC (indice du coĂ»t de la construction). Les loyers des baux indexĂ©s ont progressĂ© en moyenne de 2,6% par an, alors que ceux des baux renĂ©gociĂ©s augmentent de 0,8% en moyenne, ce qui sâexplique par des renĂ©gociations Ă la hausse moindres et des renĂ©gociations importantes Ă la baisse.
Tandis que les renĂ©gociations Ă la baisse sont de 6% en moyenne Ă 3 ans, 10% Ă 6 ans et 12% Ă terme, des baux sont Ă©galement renĂ©gociĂ©s Ă la hausse (22% Ă 3 ans et 13% Ă 6 ans). Les effets de la renĂ©gociation lors de la triennale de 3 ans sont hĂ©tĂ©rogĂšnes, avec un rĂ©Ă©quilibrage des rapports de force (et un avantage pour le bailleur, avec des renĂ©gociations plutĂŽt Ă la hausse quâĂ la baisse).
Ce sont surtout les surfaces les plus importantes qui sont lâobjet de renĂ©gociations lors des Ă©chĂ©ances. Avec leur important pouvoir de nĂ©gociation elles obtiennent une amĂ©lioration des loyers dans 36% des cas et une hausse dans 21%.
Lors des triennales et au terme du bail, si de fortes pressions à la baisse se font sentir dans certains secteurs notamment dans la 2e couronne (20%), Paris résiste à cette baisse et les Régions connaissent des résultats plus contrastés (15% à la baisse et 7% à la hausse).
Qu'en conclure?
Les SCPI gĂšrent des parcs immobiliers, constituĂ©s de diffĂ©rents biens, notamment des bureaux louĂ©s par des entreprises. Ce sont elles qui gĂšrent ces portefeuilles, choisissent les locataires, encaissent les loyers, payent les charges⊠Lâun des avantages que tire un particulier de ce type dâinvestissement, en plus de ne pas avoir Ă gĂ©rer ce patrimoine, est la mutualisation du risque : il investit dans une ou plusieurs SCPI qui gĂšrent elles mĂȘmes plusieurs biens. Les mauvais rĂ©sultats dâun locataire seront compensĂ©s par les meilleurs rĂ©sultats des autres.
Aux vues de lâĂ©tude, on ne pourrait que davantage recommander lâinvestissement dans une SCPI bureaux. Le particulier qui investit recherche avant tout deux choses : un rendement performant et un risque maitrisĂ©; or lâĂ©tude rĂ©alisĂ©e par Deloitte vient de nous montrer quâen lâĂ©tat actuel des choses, le risque est contenu. La durĂ©e dâengagement ferme sâallonge et le taux de libĂ©ration des locaux diminue. Le locataire de bureaux cherche donc la stabilitĂ©, ce qui est en adĂ©quation avec la logique de pĂ©rennitĂ© du dividende du particulier. Le TOF (taux dâoccupation financier) des SCPI qui gĂšrent ces bureaux est Ă©levĂ©; le propriĂ©taire est sĂ»r que le bien sera occupĂ© dâune maniĂšre stable, continue et relativement longue, par le locataire. Les dividendes issus de ces loyers en seront dâautant plus sĂ©curisĂ©s.
Source de l'Ă©tude et des graphiques: Deloitte.
Les points importants pour la SCPI Fructipierre | ||
Type de support
SCPI
Société Civile de Placement Immobilier |
Catégorie Bureau SCPI de rendement | Minimum de souscription 15 parts ⏠|
SCPI de rendement Fructipierre |
Ă propos de lâauteur
Jonathan Dhiver
J'ai fondé MeilleureSCPI.com, Meilleur-GF.com, Meilleur-GFV.com, et Epargne-Mensuelle.com. J'adore tout ce qui touche à l'épargne, l'éducation financiÚre, et la fixation d'objectifs. Je pense qu'une des clés est de mettre de l'argent de cÎté dÚs le début du mois. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me contacter (via le formulaire de contact) !