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Quelles sont les perspectives dâĂ©volution des rĂ©sidences Ă©tudiantes en France ?
Avec un parc de 120 000 lits en France, les résidences étudiantes privées constituent une bonne alternative d’hébergement pour les étudiants. Pour les investisseurs, ces hébergements représentent une classe d’actifs immobiliers alternatifs intéressants. Découvrez les perspectives d’évolution de ce secteur grâce à l’étude de BNP Paribas Real Estate.
La France : un pays attractif pour les étudiants du monde entier
Selon l’étude menée par BNP Paribas Real Estate, le nombre d’étudiants en France est en perpétuelle croissance ces dernières années. Il affiche un rythme moyen de croissance de 1,15 % par an. A cette allure, le nombre d’universitaires sur tout le territoire dépassera les 2,7 millions en 2020.
Outre les étudiants français, l’Hexagone séduit également les étrangers. Ils sont actuellement plus de 300 000 étudiants à chercher un hébergement. Selon les statistiques, leurs effectifs vont passer de 10,9 % (2003) à 17 % à horizon 2025. Ces étudiants étrangers sont surtout attirés par Paris, Strasbourg et Nice. Cette population étudiante étrangère constitue pour les investisseurs une demande directe. En effet, elle est loin de sa famille et a donc besoin de logement. De plus, les procédures de demande de logement sont assez faciles.
Une forte croissance du parc étudiant prévue jusqu’en 2020
Selon les prévisions, le nombre des lits étudiants pourrait presque doubler d’ici 2020. En termes de construction, la croissance de 33 % entre 2014 et 2017 devrait être maintenue jusqu’en 2020. Cette forte croissance explique d’ailleurs la ruée des promoteurs vers ce secteur.
L’enquête menée par BNP Paribas Real Estate montre également qu’il n’y a pas de corrélation entre le parc de résidences étudiantes et le nombre d’étudiants. Si les villes comme Créteil, Versailles et Montpellier possèdent de nombreuses résidences étudiantes, ce sont Paris, Lyon et Lille qui recensent le plus grand nombre d’universitaires. En Île-de-France, ce phénomène s’explique par le prix des logements qui n’est pas à la portée de la majorité. Les étudiants préfèrent alors se tourner vers les autres départements en périphérie.
D’ici deux ou trois ans, les projets de construction de résidences étudiantes seront toujours concentrés dans les villes ayant un haut taux d’équipement. Il s’agit des agglomérations comme Lyon, Paris et Montpellier. Toulouse et Bordeaux pourraient également rattraper leur retard et prendre une bonne position si on se réfère à leurs indicateurs démographiques.
Le modèle territorial de construction de résidences étudiantes
BNP Paribas Real Estate a élaboré un modèle territorial d’implantation pour les résidences étudiantes. Les métropoles universitaires dans l’Hexagone ont une dissociation marquée entre le centre-ville et la périphérie. Ce phénomène s’atténue par la desserte des transports en commun.
Au sein d’une métropole, les résidences étudiantes devraient ainsi s’implanter selon trois localisations :
en centre-ville, à proximité des aménités et des formations adjacentes,
à proximité des campus universitaires puisque le foncier y est moins cher et l’accès à la formation facile,
à proximité des transports en commun afin de rejoindre facilement les centres de formation et le centre-ville.
Par ailleurs, les centres de formation en Droit, Économie ou Science Po se situent généralement en centre-ville tandis que ceux en Lettres, Sciences Humaines et Sociales et Scientifiques se trouvent en périphérie. Pour les formations médicales, elles sont généralement proches des CHU.
Une belle occasion d’investir en résidence étudiante
Les résidences étudiantes constituent ainsi une excellente alternative pour diversifier son portefeuille. Par rapport aux actifs résidentiels et de bureaux, cette classe d’actif est un produit alternatif qui ne subit pas les aléas économiques. Certaines SCPI à l'image de Primovie ou Pierre Capitale se sont d'ores et déja positionnées sur ce secteur.
En effet, il y a une corrélation négative entre la croissance économique et la croissance du nombre d’étudiants en France. Depuis les années 2000, quand les débouchés professionnels se font rares, les étudiants ont tendance à poursuivre leur étude. Certains vont même jusqu’à reprendre un cursus. Un phénomène qui impacte positivement sur les logements étudiants, puisque les demandes ne cessent de croître.
Source et photo : Communiqué de presse – BNP Paribas Real Estate
Ă propos de lâauteur
Jonathan Dhiver
J'ai fondé MeilleureSCPI.com, Meilleur-GF.com, Meilleur-GFV.com, et Epargne-Mensuelle.com. J'adore tout ce qui touche à l'épargne, l'éducation financiÚre, et la fixation d'objectifs. Je pense qu'une des clés est de mettre de l'argent de cÎté dÚs le début du mois. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me contacter (via le formulaire de contact) !