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Comprendre le régime du micro-foncier en 2025
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Le régime micro-foncier est un dispositif fiscal simplifié destiné aux propriétaires bailleurs percevant des revenus locatifs modestes. Il permet de déclarer ces revenus de manière allégée tout en bénéficiant d’un abattement forfaitaire de 30 %. Ce régime est particulièrement adapté aux bailleurs dont les charges liées aux biens loués sont limitées.
Définition et conditions d’éligibilité
Le régime micro-foncier s’applique de plein droit aux contribuables dont le montant annuel brut des revenus fonciers n’excède pas 15 000 € . Ce seuil inclut l’ensemble des loyers perçus sur une année civile, hors taxes. Les types de revenus concernés comprennent :
- Les loyers issus de la location nue de biens immobiliers (logements, bureaux, commerces).
- Les revenus provenant de parts de Sociétés Civiles Immobilières (SCI) ou de Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI), à condition que le total des revenus fonciers ne dépasse pas le plafond de 15 000 € par an
Il est important de noter que certaines situations excluent l’application du régime micro-foncier, notamment :
- Les locations meublées, qui relèvent du régime des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
- Les biens bénéficiant de dispositifs fiscaux spécifiques tels que le régime Malraux, qui imposent le recours au régime réel d’imposition.
Fonctionnement du régime micro-foncier
Sous le régime micro-foncier, le calcul de l’impôt sur les revenus locatifs est simplifié. Le contribuable déclare le montant brut des loyers perçus sur sa déclaration de revenus (formulaire Cerfa 2042). L’administration fiscale applique automatiquement un abattement forfaitaire de 30 %, censé couvrir l’ensemble des charges liées à la gestion et à l’entretien du bien. Ainsi, seuls 70 % des revenus fonciers bruts sont soumis à l’impôt sur le revenu.
Par exemple, pour des loyers annuels de 10 000 €, l’abattement sera de 3 000 €, et le revenu foncier imposable s’élèvera à 7 000 €.
Il est crucial de comprendre que cet abattement de 30 % remplace la déduction des charges réelles. Ainsi, le propriétaire ne peut pas déduire spécifiquement des dépenses telles que les intérêts d’emprunt, les travaux ou les primes d’assurance. Ce régime est donc particulièrement avantageux pour les propriétaires ayant peu de charges déductibles .
Passage au régime réel
Si les charges réelles liées au bien loué dépassent l’abattement forfaitaire de 30 %, il peut être plus judicieux d’opter pour le régime réel d’imposition. Cette option permet de déduire l’ensemble des charges effectivement supportées, telles que :
- Les intérêts et frais d’emprunt.
- Les dépenses de réparation et d’entretien.
- Les primes d’assurance.
- Les taxes foncières.
- Les frais de gestion.
Pour opter pour le régime réel, le contribuable doit en faire la demande expresse lors de sa déclaration de revenus. Cette option est irrévocable pendant trois ans. Passé ce délai, si le contribuable souhaite revenir au régime micro-foncier, il devra en faire la demande et vérifier que ses revenus fonciers respectent toujours le plafond de 15 000 € .
Avantages et inconvénients du régime micro-foncier
Avantages
- Simplicité administrative : la déclaration est simplifiée, avec moins de justificatifs à fournir.
- Abattement automatique de 30 %, sans besoin de justifier des dépenses correspondantes.
Inconvénients
- Impossibilité de déduire les charges réelles si elles dépassent l’abattement forfaitaire.
- Non adapté aux propriétaires ayant des charges élevées liées à leur bien immobilier.
Cas particuliers
Investissements locatifs avec dispositifs fiscaux spécifiques
Certains dispositifs, comme le régime Malraux, imposent le recours au régime réel d’imposition, rendant le régime micro-foncier inapplicable. Il est donc essentiel de bien se renseigner sur les conditions fiscales propres à chaque dispositif avant de choisir son régime d’imposition .
Revenus issus de parts de SCPI
Les revenus fonciers provenant de parts de SCPI peuvent bénéficier du régime micro-foncier, à condition que le total des revenus fonciers du contribuable ne dépasse pas 15 000 € par an. Dans ce cas, l’abattement de 30 % s’applique également .
Conclusion
Le régime micro-foncier offre une solution simplifiée et avantageuse pour les propriétaires percevant des revenus locatifs modestes et ayant peu de charges déductibles. Toutefois, il est essentiel d’évaluer précisément ses charges réelles et ses revenus afin de déterminer le régime fiscal le plus adapté à sa situation personnelle. En cas de doute, il est recommandé de consulter un conseiller fiscal ou un expert-comptable pour optimiser sa fiscalité immobilière.
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À propos de l’auteur
Jonathan Dhiver
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